Parcours professionnel

Raymond Vall est né le 13 janvier 1942 à Fleurance, où ses parents, républicains espagnols, trouvent refuge en 1940 après avoir fui la répression franquiste.
Il y suit ses études primaires puis sera orienté, dès la classe de quatrième et jusqu’à la première, vers l’enseignement technique dont il sort, en 1962, titulaire d’un CAP de Mécanique Agricole, d’un CAP de Dessinateur Industriel et d’un BTS de construction mécanique. Il effectue la totalité de ce parcours au Lycée technique d’Agen.
Après son service militaire de 1962 à 1964, il intègre en mai 1964 le bureau d’études de l’entreprise Castel et Fromaget, un des leaders de la construction métallique en France et implantée à Fleurance (Gers).
Il y occupe successivement les fonctions de :
- Chef de projet,
- Directeur-créateur de l’agence commerciale à Paris,
- Directeur du service des travaux extérieurs à Fleurance,
- Directeur commercial puis directeur commercial export.
Dans ces dernières fonctions, il développera d’importants marchés en Arabie Saoudite et en Algérie. Il quitte l’entreprise pour créer son propre bureau d’étude et de commerce international à Toulouse : GECI (Groupement d’Etudes et de Commerce International).
Il est recruté en 1979 par le groupe Brisard Noguès, dont le siège social est implanté à Dampierre sur Salon et qui dispose d’une dizaine de sites de productions en France, pour développer le département export en Afrique du Nord et en Algérie. En 1988, il rejoint Dubois Etanchéité (basé à Chambéry) et créé la succursale du groupe à Toulouse. En 1990 enfin, il intègre le groupe Troisel, constructeur métallique et entreprise de levage, manutention et étanchéité basée à Fleurance et au sein de laquelle il terminera sa carrière en 1998.
parcours politique
En 1989, sollicité pour participer à l’élection municipale de Fleurance, il intègre une liste d’ouverture qui remporte la mairie le 8 mars de la même année. En 1995, il est élu maire de Fleurance à la tête d’une liste apolitique face à Maurice Mességué, célèbre phytothérapeute.
En 1996, il adhère au Parti Radical de Gauche présidé par Jean-Michel Baylet et, deux ans plus tard, il est élu conseiller général du canton de Fleurance, 1° vice-président du Conseil Général du Gers ainsi que conseiller régional de la région Midi Pyrénées dont il présidera la commission de la culture, du patrimoine et de l’audiovisuel pendant 10 ans, de 1998 à 2008.
Son passage au Conseil Régional aura été marqué par la mise en œuvre des « projets culturels de territoire » qui ont très largement contribué à la création d’une quarantaine de Pays en région Midi-Pyrénées.
Au 1er janvier 1999, il créé, avec son ami Robert Castaing, ancien sénateur du Gers et maire de Lectoure, la Communauté de communes de la Lomagne Gersoise, première intercommunalité du département à réunir deux cantons, qui compte aujourd’hui plus de 20 000 habitants.
En 2000, il fonde le Pays des Portes de Gascogne qui réunit 10 cantons et 60000 habitants et en est élu président, fonction qu’il occupera jusqu’en septembre 2017, date de l’entrée en vigueur du non cumul des mandats.
Réélu maire de Fleurance aux élections municipales de 2001 puis 2008, il est candidat pour le PRG aux élections législatives en 2007. Avec 10% de voix obtenues au premier tour, il se classe troisième et se désiste au profit de Gisèle Biémouret qui sera élue.
En septembre 2008, candidat PRG aux sénatoriales, il est élu sénateur du Gers et rejoint le groupe RDSE (Rassemblement des Démocrates Socialistes Européens) à la haute assemblée.
En 2009, au Sénat, il est à l’origine d’un débat sur le schéma national des infrastructures de transports au cours duquel il défend le désenclavement des territoires par la reconnaissance d’une dizaine de routes nationales, dont la RN 21, en itinéraires prioritaires européens.
En 2012, lors du changement de majorité parlementaire, Raymond Vall est élu président de la toute nouvelle commission créée au Sénat en charge de l’aménagement du territoire, des transports, de l’environnement et des énergies renouvelables.
En tant qu’ardent défenseur de la ruralité, lors des discussions de la loi MAPTAM, il mobilisera la commission pour sauver les pays en proposant, par amendement, la création des PETR (Pôle d’Equilibre Territorial et Rural),
structure de mutualisation qui permet aux territoires périurbains et ruraux d’accéder à la contractualisation régionale et aux fonds européens (Leader).
De même, en 2014, il fera reconnaître pour la première fois et par amendement au projet de loi Hamon relatif à l’économie sociale et solidaire, l’existence de la composante Nord-Nord dans la définition du commerce équitable. Cet amendement, transposé à l’article 94 de la loi adoptée en juillet 2014, reconnaît aux producteurs de l’hémisphère nord les mêmes garanties d’équité commerciale, de juste revenu et de répartition de la valeur ajoutée sur toute la filière, au même titre que les producteurs des pays du Sud jusque-là exclusivement concernés par les principes du commerce équitable.
En 2013, il est élu président de l’ANPP (Association des nationales des pays et PETR) chargée de soutenir, fédérer et favoriser les échanges entre plus de 350 territoires de projets français réunis pour la première fois en Etats Généraux à Tours en 2014.
En avril 2014, il est réélu maire de Fleurance, vice-président de la Communauté de communes de la Lomagne Gersoise et Président du Pays des Portes de Gascogne. Il est réélu Sénateur du Gers le 6 septembre 2015 et intègre la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées. Il est enfin réélu président de l’ANPP en 2016.
Le 10 juillet 2017, en tant que président du PETR des Portes de Gascogne, il signe un contrat de réciprocité avec Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole en présence de Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires.
L’aboutissement de cette démarche entraîne la signature d’une convention de coopération entre France Urbaine (association des métropoles, grandes intercommunalités et villes françaises présidée par Jean-Luc Moudenc) et l’ANPP (regroupant 250 territoires de projets membres) dont l’objectif est de contribuer à résorber la fracture territoriale par une alliance entre territoires urbains et ruraux.
Fin 2017, il rassemble autour du projet de sauvegarde de la seule voie ferrée fret du Gers Agen – Auch toutes les collectivités territoriales d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine. Les deux régions engagent alors la constitution d’une structure commune en vue d’assurer en semble la réhabilitation de cette infrastructure et sa remise en service attendue pour 2021.
En 2019, il signe, en tant que référent aux coopérations interterritoriales, une convention de coopération entre le pays Portes de Gascogne, l’Agglomération d’Agen et le Pays de l’Agenais.
La même année, le Pays Portes de Gascogne et le Pays Garonne Quercy Gascogne, situé en Tarn-et-Garonne, sont retenus conjointement au dispositif national Territoires d’industrie. Jean-Michel Baylet, président du Pays Garonne Quercy Gascogne et Raymond Vall sont désignés référents aux côtés des industriels de ces deux territoires pour conduire ce projet.
En 2020, il obtient, avec le soutien de la Région Occitanie et de l’Etat, l’intégration au plan de relance de deux projets d’avenir pour le Gers :
- la conversion de l’itinéraire grand gabarit en autoroute du numérique par l’implantation d’une fibre de très grande capacité sous l’infrastructure et la construction du premier data center gersois à Auch;
- la relocalisation d’une filière de production de vélos français dans le Gers autour du vélopôle de l’Isle Jourdain et du premier cluster national vélo « La Vélo Vallée ».
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