L’obsession de contribuer au désenclavement du Gers m’a fait saisir toutes les opportunités, en tant que membre de la commission économie (2008-2012), pour défendre la nécessité d’améliorer les infrastructures dans les territoires ruraux et dans le grand Sud-Ouest.
Pour ce faire, dès la publication du SNIT en juillet 2010, j’alerte le Président de ma commission que nous ne disposons que de 20 jours pour analyser un document de la prospective des infrastructures de la France pour les 20 prochaines années.
Les autoroutes, les routes nationales, les voies ferrées, les TGV, les aéroports, les ports et la traversée centrale des Pyrénées sont recensées, leur remise à niveau ou modernisation est évaluée sans qu’il ne soit proposé une quelconque programmation. Pire, le grand Sud-Ouest est totalement oublié de ce schéma national malgré les déclarations du Président de la République, Nicolas Sarkosy, lors de son discours de Morée enjoignant que « le SNIT permette de régler les problèmes d’enclavement routier que connaissent encore nos territoires. »

J’obtiens que la RN21 soit classée « grande liaison d’aménagement du territoire » parmi les 11 routes nationales françaises retenues. Malgré ce classement et la mission d’information du Sénat en découlant dont le chef de délégation était le Président de l’AFIT, Louis Nègre, sa mise à 2×2 voies n’a pu aboutir à ce jour. L’État s’appuyant sur le déficit de l’itinéraire parallèle Pau-Langon, pour prévisionner la non rentabilité de la RN21. La RN124, déjà inscrite au Contrat de Plan État-Région à l’époque, a bénéficié, de la part de la Région Midi-Pyrénées, d’un transfert de financements initialement destinés au rail ainsi qu’une contribution importante du Conseil départemental du Gers.
De même, dans le cadre des discussions du SNIT en 2010, j’obtiens que la traversée centrale des Pyrénées soit positionnée dans l’axe à aménager Tarbes – Saragosse par la Vallée d’Aure et sa prise en compte dans la mise à jour de l’Interscot de l’aire urbaine du grand bassin toulousain en 2018.